Mon parcours

En octobre 1997, dans le cadre d’un travail sophrologique, ma mémoire s’est libérée d’un violent traumatisme survenu dans ma toute petite enfance, complètement occulté.
Cette soudaine sortie d’amnésie a été la cause d’un irréversible bouleversement.En effet, je me suis soudain rendu compte que je pouvais voir très clairement et à distance les corps énergétiques des gens.
Non seulement les voir, mais aussi les remettre dans leur axe, les ré-aligner, et par-là même, soigner.
Je n’ai eu de cesse de continuer à développer cette capacité, à l’affiner. Un tel cadeau ne peut rester en jachère.
La force intérieure et la stabilité émotionnelle qui se sont installées ne m’ont laissé aucun doute quant au risque d’une illusion.
La clarté, la solidité et surtout la sensation de connaître au fond de moi ce que j’expérimentais étaient extrêmement fortes.Je faisais mon apprentissage sur mes filles, mes sœurs, mes chats, quelques amies, et j’observais les résultats. C’était passionnant.
Au fil du temps, la forme qu’a prise mon mode de soins s’est mise à changer.J’ai compris que je devais poser mes mains sur les gens, pour avoir un contact plus direct avec eux.
Le grand avantage du contact physique, c’est qu’il représente une forme de communication non verbale très puissante.
Il crée un lien de confiance beaucoup plus rapidement.

 

La personne se détend, ses tissus se relâchent, et tout son champ commence à s’ouvrir.

L’onde énergétique va pouvoir circuler partout. Dans les systèmes, les tissus, les cellules, les molécules, les atomes…

Un jour, j’ai compris qu’il me fallait faire un choix clair : je me suis installée.

J’ai découvert mon potentiel à l’âge adulte, dans un laps de temps assez court.
Certains soigneurs se connaissent depuis leur enfance, ou leur adolescence, cela n’a pas été mon cas. 
Je suis passée, sans transition aucune, de l’état ordinaire à celui de « soignante ». 
On pourrait parler d’une sorte de basculement.
Tout est revenu si vite, en prenant toute la place, qu’il me semble cependant avoir toujours été ainsi.
Je n’ai pas l’impression d’avoir dû vivre un apprentissage. Si par la suite j’ai participé à des stages de formation, ce que j’en ai retiré, c’est un développement et un affinement de ma capacité énergétique, mais je n’ai jamais pu « suivre la méthode » de quelqu’un.

J’ai compris que je suis une autodidacte, et je l’ai accepté.
Les premiers soins que j’ai pratiqués, sans expérience aucune, ont été presque aussi efficaces qu’ils le sont aujourd’hui. Avoir dû attendre le milieu de ma vie aura eu le mérite que j’aie acquis suffisamment de maturité, car c’est souvent un don assez lourd à porter lorsqu’il se révèle chez un enfant.