Dans le silence de l’amour…
Ces quelques mots, en parfaite adéquation avec la thématique que je désire développer dans ce livre, me maintiennent dans la vibration pure de ce qui se vit lors des plus belles séances de soin, dans un espace de grâce absolue, de bonheur donné et reçu, d’enchantement partagé, de plénitude de l’âme mais aussi de l’humain, puisque ces deux dimensions n’en sont qu’une, celle qui nous constitue.
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Dans ma pratique, l’aspect féminin – et peut-être plus particulièrement encore, maternel – est prédominant. Je n’ai jamais rien fait pour être ainsi, cela fait partie de ma nature. Je suis touchée au fond de mon être car je vois la vulnérabilité de la personne, je vois ses fragilités, et, comme une maman, je viens la soulager. Lorsque je soigne je me laisse emplir tout entière par une énergie merveilleuse, que je ressens comme l’Énergie de la Grande Mère. Énergie d’amour, de compassion, de bonté, énergie qui enveloppe, qui met la personne dans un cocon de bien-être et de sécurité.
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Des colonnes de marbre blanc.
C’est un temple.
Un parvis.
Des marches, d’une blancheur d’albâtre, elles aussi.
La mer.
La mer et l’horizon qui se fond dans le ciel.
Un bleu intense, presque le « bleu Klein ».
Comme une muraille, droit devant.
Et la brise atlantique.
Bleu.
Blanc.
Immensité.
Félicité.
À travers ma patiente s’unissant à son passé, je me fonds dans cette femme d’autrefois qui contemple la splendeur.
Bonheur.
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De nombreuses personnes ne voulaient pas s’incarner en raison des contraintes de la matière, et de la perte du lien avec le monde de la création sans limite. Les causes sont innombrables, finalement. Il est grand besoin pour nous tous de quitter l’ego dominant plein de souffrance, afin d’incarner notre essence divine. Grand besoin également d’un solide enracinement, sinon nous nous déconnectons de qui nous sommes réellement. Il est temps que notre âme prenne sa pleine place dans notre corps ; que nous prenions la décision d’installer en nous ce merveilleux état d’amour et de paix qui est nôtre, sous la gangue de douleur que nous entretenons plus ou moins consciemment. Nos guides nous le demandent instamment. Il est possible de vivre ce changement d’état, en témoigne ce retour si joyeux d’une autre de mes patientes, venue car elle se sentait coupée de sa source : « Je suis en pleine forme ! Je n’ai plus envie de remonter ! » Dès lors que nous sommes ancrés dans notre corps, nous sommes en lien avec l’énergie puissante et magnifique de la Terre Mère. Nous pouvons donc goûter aux joies, aux plaisirs innombrables de la vie, savourer l’incroyable cadeau de notre incarnation. Cet ancrage permet une alchimie intérieure, et débouche sur la compréhension exaltante que notre véritable demeure est en nous : au cœur de notre cœur. Il n’y a pas à chercher « ailleurs ». Nous sommes reliés, au plus profond, à ce que nous cherchons désespérément à l’extérieur. Nous pouvons trouver le bonheur ici-bas. C’est ce que nous sommes venus faire.
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Un amour absolu, non duel, sans condition aucune, sans demande, sans injonction. Un amour devenu matérialisation des enseignements spirituels et bientôt scientifiques : la puissance de l’amour crée les mondes et le vivant. Le temps est aboli, vraiment. Je goûte tellement ce moment d’exception que je ne parle plus, je ne fais aucun geste, j’ai cessé sans m’en rendre compte de guider le travail. Je suis captivée. Fascinée. Subjuguée par ce qui nous est dévoilé. Sous les yeux du groupe pétrifié, voici que dans un silence total se révèle une leçon magistrale. Lorsque son être est pur, la puissance de l’amour d’une mère s’élève comme le chant de la Terre.
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Ce qui nous est demandé en ces temps d’évolution accélérée, c’est d’être un point focal du divin dans l’humanité, où que l’on se trouve : dans l’entreprise, à l’école, à l’université, à l’hôpital, sur notre tracteur, sur le tournage d’un film d’auteur, dans notre commerce, au restaurant, en changeant notre bébé, dans notre camion en approvisionnant les villes en denrées essentielles, en vidant les poubelles des cités, sur un chantier… Nous avons rassemblé dans cette incarnation les ressources et les potentiels de toutes les autres. Nous avons été volontaires pour être présents en cette période car nous voulions aider, participer au changement d’ère qui s’annonce. Alors, soyons heureux d’être là ! Encore une fois, l’aide la plus précieuse que nous puissions apporter à l’humanité ne réside pas dans le « faire ». Elle est dans la mise en action de décisions essentielles : sortir de la peur, de la négativité, et devenir des piliers de lumière. Nous ouvrir à l’amour, à la compassion, à la sagesse, à la joie, et nous rappeler enfin notre pleine puissance : ce magnifique programme est celui de tous. De chacun d’entre nous, sans exception.
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À ces bébés, ces petits, ces ados, ces jeunes et jeunes adultes, magnifiques êtres aux cœurs purs… Merci d’être venus en ces temps de transformation collective œuvrer à la création d’un nouveau monde, merci d’établir l’amour sur la Terre.
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Au coin de l’œil gauche de ce visage habituellement serein, empreint de délicatesse et de paix intérieure, perle une larme. Cette goutte de cristal coulant dans un moment si harmonieux le long du galbe de la grande joue de bois doré, m’interroge. La même larme perle au coin de l’œil de ma patiente. Je pose la question à voix basse : « Que s’est-il passé ? » « Je pleure de bonheur. Je viens de voir mon guide… »
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Il est des personnes que nous avons du mal à soigner. C’est très rare, surtout dans cette intensité. Mais cela arrive, lorsque notre partie blessée se met au premier plan. L’unique moyen d’y parvenir est de recontacter d’urgence l’autre part de nous-même, la belle part, la part spirituelle, celle qui nous permet de nous relier à l’amour, à l’ouverture du cœur, à la générosité. Paradoxalement, seule cette acrobatie douloureuse peut nous faire retrouver notre verticalité.
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Nous sommes à part entière des êtres du multivers. Des êtres multidimensionnels. C’est vertigineux, mais c’est ainsi. Nous sommes un projet du divin, qui, pour s’expérimenter, se déploie en de multiples facettes. Nombreux parmi les gens en apparence les plus ordinaires sont en réalité des stellaires, c’est à dire des êtres reliés plus spécialement et directement à une planète beaucoup plus évoluée que l’est la Terre actuellement. Ils sont en quelque sorte « déguisés » en humains.
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Mes filles Clara et Laura se sont incarnées dans une famille d’âmes au sens biologique, c’est-à-dire dans un contexte qui leur a permis d’être entourées de guérisseurs (père, mère, et même nos chats…) qu’elles connaissaient déjà de longue date.
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Parmi les animaux, certains, comme chez les humains, abritent une conscience de maître. Pour notre plus grand bonheur nous avons toujours été guidées vers ces êtres, qu’ils se soient incarnés en chats siamois, burmeses, ou abyssins. Je précise qu’il y a des êtres exceptionnels dans toutes les espèces et dans toutes les races ; la conscience n’a rien à voir avec le pedigree, même le plus haut de gamme.
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Nous passons dans un cycle qui sera bien davantage régi par les valeurs du Yin, du féminin. De nombreux êtres sont en recherche d’un ou une partenaire qui soit leur égal(e) ; quelle que soit sa polarité physiologique, il ne s’agit plus de craindre son propre féminin, mais de le respecter en soi-même et en l’autre. La peur d’exprimer émotions ou sentiments disparaît peu à peu. Nous nous réalignons en nous harmonisant de l’intérieur, en nous réconciliant avec nous-même : en faisant la paix avec les deux forces qui régissent toute vie. Ce Yin et ce Yang qui circulent en chacun de nous, pour nous faire exister dans le monde physique.
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Accueillons les nouvelles énergies. Elles déferlent en masse sur le monde : joignons-nous à ce mouvement dans la joie. Élevons en conscience nos basses vibrations pour nous ouvrir à la bénédiction d’une sagesse plus grande. En montant en fréquence, tout s’aligne à l’intérieur de nous et alentour. Nous engageons ainsi naturellement les autres à faire de même. Il ne nous est pas demandé de combattre mais de rayonner.